SORTIR DE LA GUERRE

Je me suis déjà exprimée à d’autres occasions sur le sujet mais je le reprends car c’est important.Se lancer dans une dynamique visant à connaitre chaque détail de son ennemi pour le combattre est une dynamique de guerre, de lutte et de combat. Notre conscience est beaucoup plus évoluée pour ne pas rentrer dans cette dynamique.

SORTIR DE LA DINAMIQUE DE GUERRE

Vouloir connaître tout de son ennemi équivaut à une dynamique de fascination pour l’autre, une dynamique même d’amour profond et c’est la porte ouverte à devenir comme son adversaire. Le risque dans cette dynamique, c’est de devenir comme son adversaire car on doit utiliser la même énergie, les mêmes stratégies et on doit même le surpasser dans sa capacité de ruse pour le battre. Et si parmi vous, vous avez des ambitions politiques, je ne suis pas un soutien en ce moment car tout le système de gouvernance doit changer. Il faudra du temps aux prochaines figures politiques pour intégrer et s’imprégner du changement.Dans ce qui est à construire, plus rien ne sera pareil. Parmi ceux qui brillent et qui nous inspirent aujourd’hui, la plupart des lanceurs d’alerte ne sont pas des leaders avec qui construire. De grâce, ne prenez pas les lanceurs d’alerte pour des leaders. Ils ont une mission importante dans la dynamique de dénonciation, de la destruction du mal, de la résistance, mais ce ne sont pas les meilleurs pour construire le monde de demain.

Ce qui n’est plus bon de faire aujourd’hui pour moi c’est :

-De stigmatiser les gouvernants comme des ennemis. Ils ne sont rien d’autre que des caricatures de l’ancien monde.-D’être dans la réactivité et d’alimenter le combat en se nourrissant en permanence de colère. On leur donne de l’énergie ! De grâce, arrêtez de montrer leurs images même pour se moquer d’eux, arrêtez de les citer, arrêtez tout simplement de parler d’eux. Il faut qu’ils restent dans l’ombre à sombrer dans l’anonymat.

Ma vision constructive c’est :

-Premièrement – commencez par voir la situation d’aujourd’hui comme un jeu. C’est plus constructif que la dynamique de guerre, et c’est plus facile à vivre, plus facile pour entreprendre et avancer car on ne reste pas figé dans la sidération.Dans la dynamique du jeu, chacun joue et développe sa performance pour son équipe mais à la fin du match on se serre la main et même on peut prendre un verre ensemble.

-Deuxièmement, comprenez que cette crise n’est rien d’autre qu’un changement de cycle et que notre tâche est de tout reconstruire de zéro – nous réinventer. Ce n’est pas une crise sanitaire : c’est une crise d’évolution. Si les gouvernants veulent nous imposer une guerre, nous pouvons refuser de rentrer sur ce terrain mais plutôt choisir le terrain de la joie, de la conscience et de son évolution.Rentrer dans leurs jeux de guerre c’est leur octroyer du pouvoir, de l’énergie et de la gloire.

Dire non ce n’est pas un combat, c’est un signe de liberté -si il est poursuivi par un oui a autre chose, d’intelligence et d’avoir la capacité du discernement.

– Commençons à citer des nouveaux noms, les gens avec qui on peut construire. Car pour être vraiment libre, il faut aussi et surtout savoir dire oui – oui à la vie, oui au vivant en nous, oui à la croissance intérieure, oui au lien, oui à des projets innovants, oui aux nouveaux métiers alternatifs, oui à la permaculture locale….

– Commençons à soutenir tous ceux avec qui on peut construire : les organisateurs, les agriculteurs locaux qui font de la permaculture, les cercle de méditation, ceux qui font des recherches sur la cuisine comme médicament …- ce sont eux les piliers de demain.

Les ennemis il faut les choisir minutieusement, ou pas du tout car notre conscience est à mon sens assez évoluée pour ne pas créer de guerre au 21ème siècle, il faut juste ne pas aller sur les terrains de la réactivité.Être réactif c’est être dépendant de l’autre. Avoir de l’intelligence émotionnelle c’est comprendre notre interdépendance.

Aurika Ursu