Mon support de discours pour une manifestation en 2021
Je suis venue il y a 20 ans dans ce pays avec une grande admiration pour la neutralité et la stabilité politique suisse. J’ai vraiment passé tout ce temps avec un sentiment de sécurité pour pouvoir vivre le plus dignement possible et me développer dans ma liberté et mon authenticité. Mais selon comment la vision du gouvernement évolue, professionnellement aujourd’hui, je ne me sens pas exister, je me sens illégitime et même fortement discriminée.
A un moment, j’espérais encore que le Conseil Fédéral allait nous entendre, qu’il allait nous prendre en considération …. Nous qui voulons vivre dignement, avec plus de bon sens et liberté de choix face à cette envergure de coronavirus. Mais j’ai appris que le gouvernement vient de commander une 2ème fois, 7 millions de doses de vaccin.
Ce que je retire de tout cela, après bientôt 2 ans de chaos collectif, c’est que le gouvernement, non seulement n’est pas prêt pour l’instant à nous entendre, mais en plus, il est même très engagé dans une direction précise.
Ce qui se passe selon moi dans le monde aujourd’hui, c’est qu’il y a 2 courants de société qui se dessinent :
• Un courant où les gens se précipitent sur la chimie avec le vaccin…, ensuite ce sera les puces dans le cerveau, avec la fin une spiritualité transhumaniste.
• Et un autre courant, qui veut un peu du bon sens dans tout cela, utiliser le moins possible la chimie et aller vers une médecine plus naturelle. Valoriser une approche de la santé plus holistique qui privilégie une spiritualité plus enracinée, plus authentique et vivante.
Ces 2 courants sont totalement différents et surtout à l’opposé l’un de l’autre. C’est pour cela que la communication est impossible.
• Un courant veut le contrôle de la déconnection (système sociétal basé sur le profit ) et son évolution vers la mondialisation et le transhumanisme.
• Et l’autre courant, veut le contraire : s’enraciner, se tourner vers la source, faire évoluer la culture locale, développer la permaculture… dire oui à la vie tout simplement.
Les choix que nous faisons aujourd’hui, sont très importants et même déterminants pour le futur. Car ces choix vont déterminer notre cercle amical, le type de soins que nous allons recevoir, nos futurs emplois et tout le reste …
Nous allons nous-mêmes observer ces 2 courants se développer et selon notre engagement et notre bonheur qui en résultent, ça va faire basculer la balance en notre faveur ou contre nous. C’est ceux qui seront les plus heureux, selon moi, qui feront le switch pour nous réunir à nouveau.
Mais il y a une grande difficulté à cela, car il faut s’engager dans le courant qui respecte nos valeurs et notre dignité, mais s’engager sans créer la division et se battre entre les 2 sociétés.
Le mieux pour arriver à faire cela, c’est d’utiliser ce qu’on appelle dans la science moderne – la technologie douce. La technologie douce se base sur le centre qui commande tout notre système intérieur. Ce centre n’est pas le cerveau cérébral mais le cerveau du cœur. Le cœur étant un vrai cerveau avec des neurones très flexibles et très puissantes. D’ailleurs toutes nos décisions importantes dans notre vie sont effectuées avec le cerveau du cœur. Si on reçoit cette découverte scientifique, le cœur lui, est un organe seul, il n’est pas compartimenté comme le cerveau cérébral. Ce n’est pas dans sa structure physique de diviser… Utilisons-le le plus possible pour nous respecter et être ensemble malgré nos différences de directions.
Cette situation de chaos qui se base sur la fin d’un cycle et la construction d’un autre va durer. Elle va durer surtout par ce que nous avons besoin de nous développer. Et puisque que ça va durer, les manifestations vont devenir beaucoup plus nombreuses, car nous avons besoin d’exister. Pour cela, je fais l’invitation de faire évoluer la nature des rencontres de nos manifs pour sortir gentiment des terrains de toute forme de guerre, de lutte et de combats et rentrer petit à petit sur des terrains différents.
Celui que je propose, c’est le terrain de la célébration, de la joie, de l’espoir et surtout un terrain de rencontres. Et semons sur ce terrain la vérité, la joie, des projets… Faisons de ces moments des évènements symboliques à la liberté, la joie et l’espoir.
Car nous n’avons rien à demander à personne, mais nous avons la tâche de nous développer, nous rencontrer, créer des projets ensemble…
Nous n’avons rien à demander à personne, mais nous avons quelque chose à montrer – notre joie, notre créativité, notre vitalité et surtout notre liberté incarnée. Notre liberté incarnée ! C’est-à-dire d’utiliser notre créativité pour s’exprimer authentiquement, peut-être une pancarte avec un cri du cœur, peut-être un chapeau très original, un déguisement « carnavalesque ».
Car nous n’avons rien à demander à personne, mais nous avons quelque chose à affirmer : NON au totalitarisme, NON à la discrimination, et surtout le plus important : affirmer un grand OUI à la vie.
En ce qui concerne la liberté, la liberté est avant tout une opportunité. Il faut juste que nous développons la conscience nécessaire pour voir que c’est une opportunité. Et que nous saisissions cette opportunité pour créer quelque chose de nouveaux. Car à moins d’avoir un objectif positif, la liberté n’a pas de sens en elle-même.
• La Liberté de race, la liberté des idéologies, la liberté des religions…. C’est un combat laborieux qui dure depuis des siècles et si on a l’énergie de s’engager politiquement, il faut s’engager surtout pour créer d’autre formes de gouvernance qui valorisent la collaboration générative et non la compétition, le totalitarisme et le transhumanisme. Mais n’oubliez pas qu’il faut garder sa dignité et sa liberté d’expression intacte.
Mais l’autre facette de la liberté c’est :
• La Liberté d’être créatif.
Chanter la liberté, danser la liberté, créer des projets innovants, mettre en place des solutions alternatives aux hôpitaux, aux restaurants, cinémas, etc.
C’est pour cela que je propose que pour les manifestations que nous organisons, d’utiliser toute la matière première de la colère et de la peur fabriquée par la discrimination, le totalitarisme… et transformons-la en un poème, en une chanson, en une danse, en un discours qui donnent de l’espoir à des projets innovants.
Nous n’avons pas non plus à nous battre pour nos anciens emplois qui imposent le vaccin, mais nous avons la tâche de nous réinventer. Créons de nouvelles écoles, même si elles sont très petites, des nouvelles formes d’hôpitaux qui voient la santé avec une approche plus holistique, de nouvelles formes de restaurant avec des produits du jardin…
Être passionné, c’est important mais le plus important, c’est de faire un travail qui a du sens pour soi, celui qui utilise le plus possible tous nos talents, qui est surtout en harmonie avec la situation actuelle et qui va dans le courant qui respecte nos valeurs.
J’ai l’espoir dans l’avenir si nous nous transformons profondément en développant le plus possible notre potentiel, si nous utilisons notre courage pour créer des projets autentiques et innovants, avec de nouveaux paradigmes. Si nous devenons de plus en plus des êtres dignes, libres et autonomes, avec la solidarité, nous pourrons former ensemble la beauté incroyable de l’harmonie de l’interdépendance.
Et si chacun d’entre nous, se connecte le plus possible à sa liberté intérieure, à sa source de vie spirituelle, à sa lumière qui l’anime profondément, ensemble nous formerons un océan de vérité et de liberté, qui est véritablement notre force.
Pour cela il est nécessaire d’investir dans notre psychologie et dans notre bien-être. Prenez un coach s’il le faut, mais engagez-vous profondément à vous honorer, à penser par vous-même, à vous nourrir avec des aliments vivants, vous soigner naturellement le plus possible et d’être heureux coûte que coûte.
Chaque être heureux va contribuer pour qu’on soit à nouveau unis, sans pass, sans injection ni puce dans le cerveau.
La chose fondamentale n’est pas une question d’être assez informé…, mais de savoir écouter son intuition … , d’avoir l’innocence de l’enfant pour célébrer…., d’être dans la joie et surtout d’être soi-même. C’est cela pour moi être heureux.
Aurika Ursu
Coach, therapeute et formatrice
Genève le, 13.10.2021