Le pardon – porte d’éveil spirituel !


Le pardon – porte d’éveil spirituel !

Ce qui est le plus important à comprendre dans le pardon, c’est qu’il n’y a rien à pardonner.
Il n’y a rien à pardonner, car le pardon ne peut être un jeu de victimisation ni de supériorité.
Il n’y a rien à pardonner, puisque la vie est une perfection de l’imparfait.
Il n’y a rien à pardonner, mais une occasion de remercier pour l’éveil de ta créativité.
Il n’y a rien à pardonner, car ce n’est que la vie qui se manifeste.
Il n’y a rien à pardonner, car rien dans la vie n’est personnalisé.

Cependant, tu peux prendre l’impardonnable qui te touche comme une occasion de te détacher, de t’individualiser et de développer ta souveraineté.


Il n’y a rien à pardonner, car même ceux qui t’ont appris à marcher, à travailler, ou même à méditer, peuvent commettre des actes graves, soit en répondant par automatisme à ce qui est demandé, ou plutôt à ce que tu as généré, soit par égoïsme, ou simple limitation de notre humanité.
Il n’y a rien à pardonner, car l’autre, tout comme toi, porte en lui son karma, ses insécurités, ses névroses et a le droit d’être temporairement malade, de changer d’avis, de ne pas te choisir et de se tromper.
Il n’y a rien à pardonner, mais un moment de conscientisation sur l’endroit où tu places ta focalisation, car la haine, les remords, les ruminations, et les punitions subtiles que tu entretiens, œuvrent en maître pour ton ego – et font de toi ton propre bourreau.

Il n’y a rien à pardonner, mais plutôt une occasion de rebondir et surtout de te choisir.
Il n’y a rien à pardonner, mais une occasion de s’honorer, de se connecter à la source et de laisser l’entier de son être vibrer.
Il n’y a rien à pardonner, mais une question de vivre sa vie et surtout de s’affirmer.
Il n’y a rien à pardonner, car la victimisation est un choix, une étape, et une question de responsabilité : la responsabilité de récupérer sa dignité et l’entier de son être, d’apprendre à la préserver, de prendre sa place et d’avancer.

Le pardon, lui, est une occasion d’accueillir, d’accepter sans forcément cautionner, de se désencombrer pour ouvrir la porte de la liberté.

Si le pardon est demandé, rappelle-toi que c’est un test de la vie pour voir si tu aimes la vie malgré les éclairs et les tornades.
Rappelle-toi que la vie te teste pour voir si, malgré ce que tu n’aimes pas, tu respectes la vie en toi et si tu peux rester gourmand(e) de joie, d’amour, d’éveil et d’extase.
Et si certains passages sont trop durs, as-tu le courage d’aimer la vie, non pas pour ce qu’elle t’offre, mais pour ce qu’elle est ?

Genève le, 19 séptembre 2024

Aurika Ursu

Le leadership au service de la conscience