« Humanité et humanité vont de pair. Lorsque vous élargissez votre conscience et devenez inclusif, tout le cosmos est notre pays, la planète entière est notre maison, la nature est notre nationalité, l’amour notre religion. Je suis un être divin et j’ai le potentiel d’être moi-même et un être divin. C’est ça être spirituel. »
L’écologie doit être liée à la spiritualité sinon ça ne fonctionne pas. L’écologie scientifique s’intéresse à la nature comme un objet à exploiter. L’écologie spirituelle dit que la nature n’est pas un objet mais un acteur comme nous. L’univers n’est pas une collection d’objets mais une communion entre acteurs. La nature est donc sacrée, une rivière est sacrée, une montagne est sacrée, un arbre est sacré, vous vénérez les arbres et vous adorez les humains. Voir la nature non pas comme un objet exploitable à des fins humaines comme l’économie, le développement, le progrès ou le confort, mais comme une relation entre nature et homme, parce que l’homme fait partie de la nature. Afin d’apporter une écologie spirituelle, vous devez travailler au moins sur trois niveaux :
- Notre unité avec la nature, donc la terre. Nous sommes la terre. Le mot humain vient du latin Humus, et en latin humus signifie terre. Les êtres humains sont littéralement des êtres de terre. Nous sommes donc des êtres de terre. La nature est consciente.
- L’âme. Notre relation avec notre monde interne. Le cœur, l’amour et la conscience – transformation interne. Il ne peut y avoir de transformation externe sans une transformation interne.
- La société. L’humanité est un tout !
Les conflits, les difficultés, les problèmes climatiques, les guerres, sont des opportunités pour apporter la paix. S’il n’y avait pas d’impérialisme, il n’y aurait pas eu Mahatma Gandhi. S’il n’y avait pas de racisme, il n’y aurait pas eu Martin Luther King. »