La liberté en tant que dynamique de combattre, de luter, de militer … dépends toujours de quelqu’un- son adversaire, son ennemi …, et c’est un chemin très laborieux – pour convaincre, pour gagner.., surtout dans les temps que nous traversons. Mais nous pouvons toucher, l’incarner et vivre la liberté avec une aspiration profonde envers elle et surtout avoir un profond goût pour la déguster.
Avoir le goût de liberté, c’est savoir écouter ses émotions, les accueillir, les vivre et les transcender.
Avoir le goût de liberté, c’est savoir célébrer et entretenir un esprit de célébration peu importe les épreuves que nous traversons.
Avoir le goût de liberté, c’est inspirer les autres par notre fragilité ou par nos actes de courage.
Avoir le goût de liberté, c’est savoir écouter son intuition et apprendre à détecter en soi les signes quand un message n’est pas juste, faux ou manipulatoir.
Avoir le goût de liberté ce n’est pas le chaos, ce n’est pas « ne pas respecter les règles » mais ce n’est pas non plus « marcher sur la conscience des autres ». C’est plutôt vivre le moment présent, s’inspirer de la situation qui nous entoure, puis créer et entreprendre, en utilisant la liberté non pas comme combat mais comme une opportunité de bâtir quelque chose de nouveau.
Avoir le goût de liberté, c’est être soi-même, même si ça ne plait pas à certains.
Avoir le goût de liberté, c’est ne pas craindre d’être ridicule dans un moment de courage.
Avoir le goût de liberté, c’est être responsable et créateur de sa vie.
Avoir le goût de liberté, c’est synonyme d’avoir le goût du risque et se laisser traverser par la vie même si parfois c’est dangereux.
Avoir le goût de liberté, c’est digérer et transcender nos études et tous nos apprentissages et rentrer dans une intelligence plus vaste.
Avoir le goût de liberté, c’est donner le bon carburant nutritionnel à son corps pour se sentir vivant, avec plein d’enthousiasme de jouer le jeu de la vie en apprenant chaque jours son mode d’emploi.
Avoir le goût de liberté, c’est : 1. Savoir dire NON, 2. Savoir dire OUI et 3. Rester silencieux quand il faut se taire.
Avoir le goût de liberté, c’est danser comme le corps a envie de danser… en totale fusion avec la musique et même l’univers tout entier, où le « je » n’existe plus – juste un mouvement de l’existence.
Avoir le goût de liberté, c’est avoir le goût du silence pour apprendre à penser par soi-même.
Et pour le mot de la fin, avoir le goût de liberté, c’est rentrer dans un espace neutre, où il n’y a pas de choix et pas de dualité, mais juste un espace de pur conscience et d’observation.
Genève le, 14 novembre 2021
Aurika Ursu