Le pardon – porte d’éveil spirituel !
Il n’y a rien à pardonner, puisque la vie est une perfection de l’imparfait.
Il n’y a rien à pardonner, mais une occasion de remercier pour l’éveil de ma créativité.
Il n’y a rien à pardonner, car ce n’est que la vie qui s’est manifestée.
Il n’y a rien à pardonner, car rien dans la vie n’est personnalisé.
À part si je prends l’impardonnable comme une occasion de me détacher, de m’individualiser et de développer ma souveraineté.
Il n’y a rien à pardonner, car même ceux qui nous ont appris à marcher, à travailler, ou même à méditer, peuvent commettre des actes graves, soit en répondant en automatisme à ce qui est demandé, soit par égoïsme ou simple limitation de notre humanité.
Il n’y a rien à pardonner, car l’autre, tout comme toi, porte en lui son karma, et a le droit d’être temporairement malade, de changer d’avis, de ne pas te choisir et de se tromper.
Il n’y a rien à pardonner, mais plutôt l’occasion de rebondir et surtout de se choisir.
Il n’y a rien à pardonner, mais une occasion de s’honorer, de s’individualiser et de développer sa souveraineté.
Il n’y a rien à pardonner, mais une question de vivre sa vie et surtout de s’affirmer.
Il n’y a rien à pardonner, car la victimisation est un choix et une question de responsabilité, la responsabilité de récupérer l’entier de son entité, d’apprendre à la préserver, de prendre sa place et d’avancer.
Le pardon, lui, est une occasion d’accepter sans forcément cautionner, de se désencombrer pour ouvrir la porte de la liberté.
Si le pardon est demandé, rappelle-toi que c’est un test de la vie pour voir si tu aimes la vie malgré les éclairs et les tornades.
La vie te teste pour voir si, malgré ce que tu n’aimes pas, tu respectes ta vie et tu peux rester gourmande de joie, d’éveil et d’extase.
Genève le, 19 séptembre 2024
Aurika Ursu
Le leadership au service de la conscience