Le pouvoir politique, c’est un égrégore ; on ne maîtrise plus les choses dès qu’on rentre en politique. C’est pour cela que beaucoup de personnes bien intentionnées qui ont tenté la politique n’ont finalement pas fait grand-chose, car l’égrégore est au service du système et non des gens. Tout comme le cerveau qui est au service de notre survie et non de notre bien-être.
Le système politique n’est pas à fuir, car il est déjà en nous ; on doit composer avec. Ce qui est dangereux, c’est être un produit du système, résumer son existence au système. La conscience, la nourriture, les amis, la santé, ce ne sont pas dans le système qu’il faut les chercher, ni même dans le contre-système, mais dans l’intelligence du cœur.
La politique n’est pas à craindre non plus, car toute décision gouvernementale comporte en elle-même le pire et le meilleur. Il faut juste être prêt et adaptable à traverser le pire pour soi.
L’espoir, il y a toujours car « l’histoire est une succession d’événements inattendus ». Rien n’est vraiment linéaire et l’oxymore n’est pas uniquement une danse dans l’instant mais aussi dans le temps. Tout le monde peut vérifier ce phénomène dans son histoire personnelle, c’est parce qu’il a vécu des moments douloureux qu’il a pu vivre des événements heureux après.
La réalité n’existe pas et « le prévu n’est pas prévisible » !
L’autre n’est pas tel qu’il est mais tel qu’on le voit. Ce à quoi on pointe du doigt ne dit très peu de l’autre mais dit beaucoup de soi.
Le monde n’a pas besoin d’être sauvé ! Il est en parfaite équilibre à chaque instant et à chaque époque. Mais celui qui est identifié au système a besoin de se sauver lui-même. Retrouver son individualité en tant qu’individu – canal de conscience de l’ intelligence de la vie.
Être lucide, c’est faire la lumière et l’apocalypse n’est rien d’autre que lever les voiles de ce qu’on ne sait pas. Et ce qu’on ne sait pas assez pour moi, c’est que la conscience n’est pas dans le monde, pas dans les médias et à la télévision, surtout pas en politique, pas à l’école, pas même dans la science et pas même dans le savoir. La conscience est non locale et ce n’est pas le produit du cerveau comme nous le démontre scientifiquement Philippe Guillement. La conscience, pour moi, est l’intelligence de la vie, et on ne peut l’avoir que partiellement à travers nos filtres de notre individualité avec nos perceptions sensorielles.
L’homme en tant qu’individu intégré dans la nature et non séparé, est dans son plein potentiel de perceptions de la conscience. Sans nier le pouvoir des méditations pour séparer les vibrations de la conscience avec les émotions.
La colère est constructive du moment où elle nous met en mouvement, nous permet de renouer avec la vie et avec la source. Mais du moment où on a trouvé la source, on s’est aligné à notre individualité en tant qu’individu, … la colère, la révolte doivent sérvire à la création et non à la déstruction.
Les gens n’ont pas envie d’être convaincus, les gens n’ont pas envie d’être pointés du doigt, les gens n’ont pas envie de représenter officiellement le mal de quelqu’un, même si c’est un phénomène naturel. Cette dynamique ne marche pas. Elle est même très destructrice car elle valide ce qu’on ne veut pas, lui donnant encore plus de pouvoir, car l’énergie va à celui qui est cité.
Incarnons corps, cœur et âme et esprit ce que nous voulons voir dans le monde et créons le monde de demain à notre image !
Focalisons notre énergie sur ce qui émerge et il y a de très belles choses qui émergent!!!
Engageons-nous dans des projets utopiques et non rationnels, car elles sont au service de la vie. Et c’est l’intelligence de la vie qui va s’en charger pour les réaliser avec notre persévérance.
Aurika Ursu
Le leadership au service de la conscience
Genve le, 14 novembre 2023
VIDEO : AURIKA URSU – POLITIQUE , POUVOIR ET LIBERTÉ