Jean-Philippe Brébion
Après avoir été très touché par la philosophie de Franc Lopvet, j’ai récemment découvert une autre personnalité qui résonne beaucoup avec ma vision du monde : Jean-Philippe Brébion. Bien que je sois moins attiré par la bioanalogie, car la numérologie en base 22 que je pratique depuis longtemps atteint plus ou moins les mêmes objectifs, l’écoute de l’interview ci-dessous m’a captivé et, d’une certaine manière, m’a réveillé. Au-delà de la bioanalogie, qui ne m’intéresse pas, chaque phrase prononcée par Jean-Philippe Brébion exprime une compréhension parfaite de vérités qui résonnent en moi, vérités que je défends depuis longtemps et sur lesquelles je me suis souvent positionné.
Cette rencontre a ravivé en moi ma propre philosophie de vie, notamment l’idée que la vie n’est pas un problème à résoudre, mais une danse. Après un été aussi intense et dense que celui que je viens de traverser, on pourrait dire que ma danse ressemblait davantage à du kickboxing qu’à une valse, me retrouvant souvent piégé dans le mental à essayer de résoudre des défis de santé en position victimaire et survie. …
J’ai hâte de rouvrir Awareness University et de vivre pleinement, encore plus authentiquement que par le passé, selon mes aspirations les plus profondes.
Pour ceux qui ne le savent pas, je traverse depuis un certain temps des défis de santé importants, mais je réouvrirai très bientôt Awareness University. Encore un peu de patience. Merci du fond du cœur!
Voici quelques citations de cette interview que je n’ai pas pu m’empêcher de transcrire, tant elles me semblent d’une intelligence absolue et résonnent profondément en moi. Accrochez-vous ! Tout y est! même des sujets politiques. Par exemple, il partage une vision similaire à la mienne lorsqu’il dit : « Nous n’avons pas besoin de sortir de la matrice ! Le fait même de vouloir en sortir entretient la matrice. » Ou encore, lorsqu’il affirme que nous n’avons pas besoin de combattre un ennemi extérieur, car cet extérieur, c’est nous-même.
Occupons-nous du microcosme pour contribuer au macrocosme.
En rappelant cela, et face au sujet brûlant des abus d’enfants dans le monde, je tiens à rappeler qu’à la rentrée, je donnerai une conférence sur les abus dans les relations. Si nous ne voulons plus voir d’abus dans le monde, occupons-nous d’abord de notre microcosme. C’est l’une des meilleures manières de contribuer, surtout quand nous ne pouvons rien faire d’autre.
Jean-Philippe Brébion fait preuve d’une intelligence extraordinaire dans sa compréhension. Un grand chapeau à cet homme remarquable.
Aurika Ursu
Le leadership au service de la conscience
Cesser de survivre et Laisser la vie prendre sens en SOI – Jean-Philippe BREBION
« L’homme vit dans la séparation, plutôt que de vivre totalement ce qu’il est.
Il n’y a qu’un univers, c’est nous!
Il n’y a aucune cause extérieure à notre bonheur ou à notre malheur.
Nous n’existons que dans la relation avec les causes extérieures à notre corps.
Nous sommes une expérimentation permanente entre l’extérieur et notre corps.
La vie est une expérimentation unique, originale et singulière.
Le temps et l’espace sont une illusion.
L’extérieur, c’est moi, c’est cela qui rentre dans notre dimension spirituelle.
Nous sommes dans l’illusion que nous sommes dans une biologie animale qui recherche une aspiration spirituelle.
L’homme est libre, mais il ne le sait pas.
Notre vie n’est pas un problème à résoudre, mais une expérience à vivre. Si je veux résoudre un problème, je place ce problème à l’extérieur de moi, et donc je ne suis plus dans l’expérience mais dans la survie.
Tout ce qui me touche a un sens au service de la conscience.
Nous n’avons jamais fait d’erreur!!!!
Chaque maladie indique que tu t’es positionné dans un idéal qui n’était pas ta réalité.
Nous sommes un univers unique, original et singulier. Le jour où notre corps disparaît, cet univers disparaît.
Il n’y a aucune référence à cette expérience. Il n’y a aucun chemin à suivre. Il n’y a aucune amélioration à vouloir. Il n’y a aucun idéal à suivre. Tout idéal n’est pas la réalité. Il n’y a pas de résultat à obtenir, puisque c’est une expérimentation permanente. Il n’y a pas d’amour à chercher – l’amour est l’expérimentation de notre propre vérité.
Il n’y a pas de sens à la vie. Il faut laisser la vie prendre sens. Il n’y a rien à contrôler. …
Il n’y a rien à lâcher prise, rien à pardonner!!!
Si je dois pardonner, c’est que je mets la cause à l’extérieur. Il n’y a pas à pardonner, cela a réveillé ma créativité.
Il n’y a pas de pont entre l’ancien et le nouveau paradigme, la conscience a toujours existé.
L’homme est libre, mais il ne le sait pas.
Il n’y a pas à vouloir sortir de la matrice; si on veut en sortir, on l’entretient.
Ça ne se comprend pas, ça s’expérimente.
Il n’y a pas à vouloir passer d’un paradigme à un autre.
Toute existence se manifeste sur les trois plans, ni reliés ni séparés, et appartenant à une seule et même réalité, ayant un principe neutre : immatériel, insaisissable, omniprésent et omnipotent.
L’extérieur, c’est nous!. C’est un positionnement. Il n’y a pas à défendre des causes, pour ou contre, je réponds à ce qui me touche!
Ne nous occupons pas des grandes choses, occupons-nous des petites choses. La vie est dans les petits détails, une succession de réglages de petits détails qui font la différence.
Si tu veux la paix, fais l’expérience de ne pas vouloir un autre constat que celui qui est là !
Ce n’est pas vouloir un autre passé, je le choisis, et quand je le choisis, je l’accepte. Quand je l’accepte, le sens se révèle.
Les causes de la souffrance :
- Nous ne reconnaissons pas que nous sommes touchés – reconnaître la souffrance – je suis touché.
- Action/Réaction – entretien du karma.
- Nous n’avons pas la certitude absolue que ce que nous sommes, nous sommes parfaits.
- Respect de ma propre vérité..
Toute maladie est le reflet d’une créativité qui n’est pas révélée. Nos maladies sont nos amies.
L’homme conscient ne dit pas non à ce qui est.
Chaque chose a un sens au service de la conscience «
Jean-Philippe Brébion
Il n’y a qu’un univers, nous-même