Les temps que nous traversons sont des moments uniques et intenses, à mon sens très passionnants, malgré les conflits, les incompréhensions avec les uns et les autres dans le passé, malgré l’absurde, malgré des injustices…
Ensemble, nous nous dirigeons vers un changement de paradigme. Nous passons collectivement d’une réalité à une autre. En attendant que cela prenne forme, nous nous sentons parfois confus dans les potentialités des différentes réalités, ce que j’ai appelé moi une ère de liberté, où tout est possible dans la potentialité et où le droit de penser autrement est vivant et intense collectivement.
Si on comprend la matrice de l’inconscient collectif, si on comprend comment fonctionne l’égrégore du pouvoir politique et du système médical, on comprend que se mettre en contre-pouvoir au même système est consubstantiel.
Beaucoup de gens qui ont été des vedettes dans la crise du COVID se sont fait rejeter du système. Ce sont des héros, on doit leur faire des statues. Ils seront réintégrés un jour, il n’y a aucun doute pour cela, il faut juste attendre que l’intelligence du système soit prête.
Si l’on prend un instant pour sortir de l’idée selon laquelle il existe des individus spécifiques cherchant à gouverner le monde avec malveillance et perversité, et que l’on considère le système comme une intelligence autonome, en évolution, à la base créée par l’homme pour ses besoins de survie, et que par l’effet de masse, elle a compris une direction précise qui guide le système politique et médical, le phénomène de rejet du système devient très logique.
Regardons lucidement dans nos entreprises, ou dans notre famille qui fonctionne d’une certaine manière depuis des décennies, si quelqu’un s’impose et vous dit de fonctionner autrement alors que vous êtes sur une toute autre intelligence, dynamique, vision et projet, vous ne l’acceptez pas, en tout cas, pas immédiatement, non ? Ce phénomène doit être très bien compris pour bien fonctionner ensemble et vivre ce passage d’un paradigme à un autre plus harmonieusement.
Être lanceur d’alerte a été une chose très utile dans la période de la crise du COVID, ça l’est probablement encore pour certains. Mais les graines sont semées, plus besoin de remuer la terre…
Là où beaucoup restaient chez eux pour sauver des vies pendant la crise du COVID, moi, j’allais au contact avec les gens, en animant souvent des rencontres dans les mesures légales possibles, proposant des méditations, des sorties enrichissantes et ressourçantes. Dans ce contexte, j’ai rencontré une multitude de personnalités et d’individus vraiment très différents, des gens promouvant des vérités, des gens très proches de la terre. J’ai vu des gens épanouis et très heureux, beaucoup de personnels de santé et de thérapeutes, des militants, …., mais aussi ceux très réactifs au système, ou d’autres sombrant dans des pires horreurs que produit le système politique basé sur le pouvoir, comme la pédophilie et le trafic d’enfants (choses que je considère comme une pathologie grave d’amour du pouvoir).
Est-ce qu’être complotiste est synonyme de détenir LA VÉRITÉ ?
Moi qui chemine sur le chemin de la vérité depuis plus de 20 ans, j’ai toute autre notion de la vérité qui n’a rien à voir avec la démystification des mensonges et des complots du système sans nier que beaucoup des alertes se sont quasiment toutes avérées véridiques.
Mais toute création de l’homme est une vérité relative ! Et j’ajoute à cela que tout paradigme comporte en lui-même le pire et le meilleur. Seule l’intelligence universelle est, pour moi, LA VÉRITÉ, qui résonne avec la conscience, le vide, l’espace, l’amour et l’évolution permanente. Dans cette vérité universelle, on est capable de voir tous les paradigmes avec leurs potentiels et même dangers, pas uniquement celui auquel on aspire et pas uniquement le positif.
Il ne faut pas confondre, à mon sens, LE PARADIGME avec LA VÉRITÉ. Notre société a vécu sur un paradigme gouvernemental exclusif et un paradigme médical EBM un temps. Maintenant, comme l’évolution technologique médicale pointée vers le transhumanisme n’est plus porteuse d’espoir, puisqu’on peut démontrer scientifiquement que la conscience n’est pas localisée dans le cerveau, on n’a pas d’autre choix d’évolution que de se diriger naturellement vers le paradigme de la conscience, qui n’est pas dans les connexions neuronales, mais dans l’intelligence universelle captée par l’homme par les perceptions sensorielles. Ainsi, l’homme peut être plus facilement perçu en tant qu’animal partie intégrante de la nature et non séparé avec une spécificité cérébrale.
Ce paradigme vers lequel nous allons résonne avec les lois du vivant et l’intelligence émotionnelle (…), avec un minimum de chimie et un maximum de bio, avec un minimum d’égo et un maximum de coeur,… , respectueux de la nature, et des approches médicales plus holistiques de la santé. Dans cette optique, l’homme prend directement la responsabilité de sa gouvernance en étant souverain. Ainsi, le paradigme politique n’est plus une notion de pouvoir supérieur, mais prendra naturelement un rôle de maintenir un cadre pour vivre harmonieusement ensemble en démocratie inclusive.
Même si le nouveau paradigme résonne avec la Terre et devient progressivement perceptible par tous, il demeure un paradigme. Qui sait, dans quelques décennies, nous pourrions nous accorder sur d’autres visions du monde, car la réalité est constamment multiple et évolutive. La réalité à laquelle nous nous accordons, représentée ici par un paradigme, dépend de l’inconscient collectif en masse. Cependant, s’accorder à un paradigme ne signifie pas nécessairement LA VÉRITÉ. Les paradigmes servent souvent d’étape pour l’évolution vers le paradigme suivant. Il est inutile, de lutter contre l’ancien paradigme, avec les anciens systèmes politique et médical, ainsi qu’avec ceux qui pensent différemment. Tant que nous pouvons être souverains, créatifs et que nous ne sommes pas menacés physiquement, il n’y a rien à combattre. La clé est de laisser être (:::), voire mieux, d’ignorer toute absurdité, toute bouffée délirante, et de continuer individuellement ou en groupe à créer le monde auquel nous aspirons par sa congruence individuelle.
Je soutiens certaines personnalités qui œuvre pour le vivant , en même temps, se positionner en contre-pouvoir au système politique et médical, c’est la place de la mort, car les systèmes avancent à leurs rythmes. La position contre système, c’est une position suicidaire. C’est d’abord le système qui est en vous qui va vous punir, et l’altérité n’est rien d’autre que des marionnettes de nos réactions inconscientes. N’oublions jamais, nous sommes créateurs de notre vie. Et ce que nous voyons ou combattons, c’est nous-même dans l’inconscient. L’autre est moi dans ce que je ne vois pas de moi. Faire la paix avec ce qui est, c’est faire la paix avec soi.
Où est la logique de s’opposer en contre-pouvoir à ce qui réside déjà en nous ? Quelle est la logique du contrepouvoir si ce n’est pas l’affrontement et le terrain de la guerre ?
Surtout que l’on doit utiliser les mêmes stratégies que l’adversaire pour l’affronter. C’est-à-dire qu’il faut devenir encore plus violent que les adversaires pour pouvoir les battre. Sinon, c’est juste une blague, une fourmi qui tente de battre un éléphant.
Autrement dit, cela représente un acte héroïque, mais se lancer dans un acte héroïque nécessite de prendre la responsabilité sur ses épaules des conséquences d’être rejeté par le système. Car si l’on ne prend pas cette responsabilité sur ses épaules, on la donne à ceux qui raisonnent avec la vérité du héros, et les gens se mettent en guerre les uns contre les autres pour défendre leurs idoles et la vérité qu’ils soutiennent.
L’histoire nous montre que quand le système est prêt, il réintègre les hommes de valeur, et même parfois il les couronne…
La compétition, la soif de pouvoir, l’orgueil, la manipulation, et même la méchanceté, ces ombres sont-elles absentes en celui qui combat le système ? L’évolution a sculpté la réalité matérielle telle que nous la voyons, mais cela ne nous décharge pas de la responsabilité de scruter nos propres ténèbres, bien au contraire, car ce que nous voyons, c’est notre reflet. Nous formons l’unité avec ce que nous voyons.
En nous révélant à nous-mêmes, nous pouvons transcender l’inconscient collectif de toutes nos avidités, désirs de pouvoir, manipulations insidieuses, ainsi que colères et frustrations. La clé, à mon sens , réside dans la reconnaissance de ces forces intérieures et dans la quête de l’intelligence du vivant (universelle), seule détentrice de la vérité qui, en vibrations et en forme, évolue en permanence. Ainsi, la révolution intérieure devient le canal de la vérité universelle, transcendant les limites matérielles imposées par l’évolution pour incarner un système qui reflète nos aspirations
Aurka Ursu
Genève le, 11 décembre 2023