3 ERREURS EN PÉRIODE DE CRISE

  1. Une première erreur – l’attente. 

L’attente que les restrictions s’allègent, attendre que les restaurants s’ouvrent, attendre qu’on enlève le pass sanitaire… 

L’attente de gagner une action, une pétition, un projet, l’attente qu’on gagne…

L’attente que la politique change… 

Au risque de vous décevoir, ça ne va pas changer ! Et si ça change, tant mieux, ce sera notre jackpot …

Mais la vie est un mouvement perpétuel, être dans le courant de la vie n’est pas une question d’attente. Peut-on attendre de respirer ?

Je propose des actions comme : s’investir dans la permaculture, dans la relation d’aide, dans des métiers artistiques, des métiers alternatifs aux mesures sanitaires, des métiers personnalisés à chacun.

Et ceux qui ont de l’énergie, je les soutiens à s’investir politiquement aussi. Il faut juste faire attention de ne pas se perdre soi-même et que son bien-être, sa dignité, sa liberté d’expression restent les priorités.

2. Une deuxième erreur, qui est même très fragile en ce moment. C’est entretenir le combat et la lutte.

Personnellement, je suis absolument contre de rentrer sur le terrain de la guerre. Donald Trump, par exemple, utilise l’art de la guerre. Dans mon monde, je n’utiliserai jamais ce terrain et cette énergie. Est-ce qu’on ose dire aussi l’art de la prostitution ? Est-ce que on ose dire aussi l’art de la pédophilie ? Sujet à réflexion… 

Une guerre pour moi, reste une guerre. Il y a du sang, il n’y a plus d’herbe verte sur un terrain de guerre. Notre dignité n’est plus intacte. Et pour moi, dans cette pandémie, le plus important c’est de faire évoluer sa conscience, sa dignité et sa liberté créatrice individuelle.

Je suis pour voir la situation actuelle comme un jeu entre des équipes dans lesquelles chacun s’entraine à performer au mieux, mais à la fin du match, on boit un verre. 

C’est pourquoi aussi concernant les manifestations, je suis en faveur de vibrer sur un terrain de créativité, de liberté créatrice et d’espoir. À la fois dire non à toute mesure de dictature liberticide et à la fois dire oui pour honorer la joie, la magie de la rencontre, être en gratitude envers la vie, vibrer l’espoir de la créativité, de la beauté, de la poésie, la musique…   

3. Une troisième  erreur c’est de râler, blâmer et Incriminer souhaiter la prison et même la mort d’autrui, surtout voir l’autre comme un ennemi.

C’est une perte d’énergie. En plus ça donne du pouvoir à ceux qui créent la pandémie. 

Il faut sortir de ce jeu de guerre ! Il ne faut pas jouer sur le même terrain car le risque c’est de devenir comme eux et d’utiliser les mêmes stratégies. 

Pour moi ce ne sont que des gens blessés, coupés à la source et aveuglés par l’amour du pouvoir. Il faut juste les mettre à leur place. C’est d’ailleurs le travail essentiel qu’il faut faire pour ceux qui agissent politiquement – mettre les accros du pouvoir à leur juste place. 

Aurika Ursu

Coach, thérapeute et formatrice 

Spécialiste en développement de l’identité et du leadership 

Genève le 15.10.2021