Depuis les années Covid, un certain agacement et une méfiance se sont développés au sein de mes fréquentations et de ma communauté vis-à-vis de mouvements comme le wokisme. Certains perçoivent ce mouvement comme étant potentiellement influencé par des entités de pouvoir, ainsi que par des concepts plus ésotériques tels que la franc-maçonnerie, le satanisme, et d’éventuelles dérives pédosatanistes.
Parallèlement, des questions importantes se posent concernant l’enseignement précoce de la sexualité aux enfants et la liberté de choisir leur genre avant l’âge de 4 ans. Ces sujets sont devenus des points de friction dans le débat public, où se mêlent réalités complexes, témoignages réels et fantasmes populaires.
Ayant une connaissance que j’apprécie beaucoup et qui a fait le pas de changer de sexe, et en me reconnaissant souvent dans la pensée non binaire du mouvement wok, j’ai longtemps ressenti des résistances à explorer davantage ce sujet. Ce n’est que récemment, presque par « obligation » en raison de la prégnance du sujet dans les débats publics et les discussions de mon entourage, que je me suis sentie poussée à m’exprimer sur ce thème que je ne pouvais plus ignorer.
Je tiens à préciser que mon approche n’est pas celle d’une experte ou d’une lanceuse d’alerte, mais plutôt l’expression de ma propre vision, de ma compréhension, et surtout de mon positionnement personnel. À travers ce partage, j’offre des réflexions personnelles sur des sujets complexes tels que le wokisme, le satanisme, et les dérives associées. Il ne s’agit pas d’une analyse exhaustive, mais d’une exploration personnelle, destinée à susciter la réflexion.
Enseignement précoce de la sexualité aux enfants
En ce qui concerne l’enseignement précoce de la sexualité à l’école sans que les parents en soient même informés, c’est un sujet véritablement préoccupant. Bien que je n’aie pas d’enfants, et que ce sujet ne me touche pas directement, je peux reconnaître un certain danger protecteur pour les enfants. Il s’agit de traiter des sujets qu’ils ne sont pas encore capables de comprendre, qui nécessitent une maturité cérébrale d’adulte.
Clarification des Concepts : Wokisme et Satanisme
Le « wokisme », souvent critiqué pour son militantisme perçu comme excessif, vise à l’origine à sensibiliser la société aux injustices sociales et aux inégalités. Ce mouvement, né d’une volonté de corriger les déséquilibres sociaux, trouve ses racines dans des périodes historiques marquantes, notamment celle de Martin Luther King, dont l’objectif était de créer une société plus inclusive pour les Noirs et d’atteindre l’égalité avec les Blancs. Cependant, certaines branches du mouvement, notamment celles liées aux luttes LGBTQ+, ont parfois détourné le message initial, le ramenant aujourd’hui à des revendications axées sur la reconnaissance raciale sous le prétexte de l’antiracisme. La narration s’est orientée vers une forme de racialisation au nom de l’antiracisme.
Le terme « wokisme » dérive du mot anglais « woke, » qui signifie « éveillé » ou « conscient. » En revanche, le satanisme est souvent associé à la sacralisation de la matière. Il est intéressant d’observer comment et pourquoi le wokisme et le satanisme s’entremêlent dans la réalité, car, en termes de symbolisme, ils semblent pourtant très différents. Le wokisme défend la conscience sociale et considère le matériel comme accessoire, tandis que le satanisme est souvent lié à la sacralisation de la matière et du pouvoir.
À la fin de ce texte, vous trouverez quelques liens pour approfondir le sujet du wokisme, notamment une conférence de Jean-François Braunstein, une interview sur Sud Radio pour la promotion du livre En finir avec le wokisme de Sylvie Perez, ainsi que d’autres sources si je les ajoute à la dernière minute.
Le satanisme, quant à lui, est généralement perçu comme une philosophie ou une religion qui sacralise la matière, mais surtout le pouvoir sous toutes ses formes, qu’il s’agisse d’argent, de gloire, de politique, ou encore la rébellion contre les normes religieuses traditionnelles. Personnellement, je distingue le satanisme moderne, en tant que philosophie prônant souvent l’individualisme et le rejet des dogmes traditionnels, des dérives extrémistes qui peuvent conduire à des actes répréhensibles.
Le satanisme, en tant que tel, est une philosophie matérialiste, et parfois même une religion, avec quelques églises réparties dans le monde. Cependant, les dérives impliquant des abus sur les enfants sont courantes dans la pédocriminalité et sont parfois associées à des rituels dits « pédosatanistes. » Les abus au Vatican ou ceux commis par d’autres prêtres qui violent des enfants sont des actes considérés comme pédocriminels et non pas pédosatanistes.
Je l’ai souvent souligné, mais il est important de rappeler que ces comportements sont généralement le résultat de pathologies graves liées au pouvoir, telles que la perversion narcissique, la mégalomanie ou la psychopathie. Ces troubles sont particulièrement présents dans les milieux de pouvoir, tels que la religion, la politique, ou parmi les ultra-riches. Dans une dynamique pathologique évolutive, ces troubles peuvent conduire à des actes liberticides, à des déconnexions humaines profondes, et parfois, selon certains témoignages, à des rituels impliquant des sacrifices illégaux et moralement répréhensibles, considérés comme sacrés par ceux qui les commettent.
Interprétations Résistantes : Wokisme et Satanisme comme Stratégies de Pouvoir
Selon un certain narratif résistant, le lien entre le satanisme et le wokisme pourrait être perçu comme une stratégie de pouvoir visant à exploiter la vulnérabilité, en particulier celle des individus transgenres. Cette stratégie chercherait à imposer une nouvelle normalité en fragilisant des aspects fondamentaux de l’identité, comme le genre, dans le but d’affaiblir la population, rendant ainsi le contrôle du pouvoir plus facile et sécurisé. Pour approfondir ces dynamiques, il est possible d’examiner ce sujet sous un angle géopolitique, comme le fait Claude Javier dans son livre Les démasqués : qui dirige vraiment le monde.
La Culture Judéo-Chrétienne et la Fascination pour le Satanisme
Pourquoi le satanisme ou le mouvement wok apparaît-il souvent dans des événements culturels et politiques, comme l’Eurovision ou les Jeux Olympiques ? Deux raisons principales peuvent expliquer pour moi ce phénomène :
1. Symbole de la matière, du pouvoir et de la sécurité :
Dans un monde où le récit dominant est matérialiste, où la matière, les diplômes, la hiérarchie et le pouvoir sont sacralisés, le wokisme, qui incarne une unité matérialiste, est soutenu voire sponsorisé par la philosophie sataniste. Ceux qui détiennent le pouvoir peuvent influencer ces concours, symbolisant l’exaltation de ces valeurs. Des figures transgressives, comme les travestis ou les personnes transgenres, dans leur déviation de la norme homme-femme, incarnent une forme de transcendance matérielle ou d’unité. Ce qui est perçu comme un dysfonctionnement dans le cas d’un transgenre devient un symbole de transcendance matérielle, une unité féminine et masculine, représentant le but ultime spirituel pour l’homme ou la femme ordinaires. Cela conduit à une forme de vénération populaire et de sacralisation d’un matérialisme non-binaire, souvent incarné par des personnalités transgenres lors de performances artistiques, comme celles présentées dans des concours tels que l’Eurovision.
À la longue, il peut devenir gênant de voir des performances exaltatrices dans des concours comme l’Eurovision. Pourtant, c’est souvent ce qui fascine le public. Si un pays souhaite absolument gagner et qu’une chanson interprétée par une personne transgenre offre une prestation de qualité, elle devient alors un choix gagnant prévisible..
2. La Fascination pour l’Interdit : Depuis des millénaires, l’exposition à des images choquantes et interdites suscite une profonde fascination chez l’être humain. Dans une culture encore imprégnée de normes morales strictes, qu’elles soient religieuses ou pénales, les représentations transgressives offrent une forme de libération intérieure. Elles deviennent une revendication de liberté absolue, y compris celle de choisir entre le bien et le mal, au-delà des contraintes culturelles.
Un Regard Neutre sur une Victoire Controversée à l’Eurovision
Cette année, la Suisse a remporté l’Eurovision avec Némo, un jeune transgenre qui a interprété une chanson très personnelle, authentique, et vibrante. J’ai félicité la Suisse pour cette victoire après avoir analysé le concours d’un point de vue professionnel et compétitif, en tenant compte des chansons finalistes ainsi que du fantasme collectif. Au-delà du militantisme wokiste ou de sa promotion, que j’ai mis de côté, la chanson respectait les critères d’une chanson gagnante, en abordant un sujet actuel qui résonnait avec les aspirations populaires.
Que cette performance soit associée ou non à la promotion du wokisme, elle a été victorieuse et, en un sens, prévisible, tant pour les artistes en compétition que pour les jurés et les spectateurs. Cette victoire a été largement moquée et critiquée, souvent sous l’angle de la promotion wokiste dans des événements culturels officiels, avec des narrations anti-satanistes et anti-wokistes. Aujourd’hui, je comprends mieux l’agacement que cela peut susciter.
Néanmoins, j’ai trouvé ce choix pertinent et intelligent, et j’ai exprimé ma fierté pour cette victoire suisse, en faisant abstraction des narrations pour ou contre, et en adoptant un regard neutre pour évaluer un concours de performance entre pays.
Une Cérémonie d’Ouverture Controversée : Une Ambition Napoléonienne ou une Provocation Inattendue ?
C’est une toute autre histoire en ce qui concerne la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, notamment celle de cette année qui a eu lieu en France. Contrairement au concours de performance de l’Eurovision, où l’objectif est devenu principalement de réaliser une performance artistique victorieuse, la cérémonie d’ouverture des JO n’est pas un concours. Idéalement, elle est censée représenter le pays hôte avec des symboles d’union, d’inclusion et de fraternité.
Ce qui s’est passé à Paris récemment, c’est que, parmi d’autres mises en scène magnifiques, le wokisme a été mis en avant de manière très prononcée, provoquant une provocation blasphématoire inattendue et où les chrétiens se sont sentis insultés là où l’on attendait des valeurs d’union. Selon moi, cela a constitué une prise de pouvoir marquée par des actes trop provocateurs, notamment avec des scènes perçues comme pédosatanistes.
Je comprends la volonté politique française de prendre des risques et d’adopter une « ambition napoléonienne » pour embrasser une modernité wokiste. Cette intention est clairement exprimée à travers la cérémonie d’ouverture. Cependant, l’avenir dépendra des réactions locales et internationales et de l’évolution dans les dix prochaines années. Néanmoins, sans juger la situation de bien ou de mal, étant donné que les images de cette cérémonie ont été censurées et jugées choquantes, provocatrices et même blasphématoires par de nombreux pays et religions dans le monde, je doute fortement que cette prise de pouvoir constitue un leadership porteur et inspirant.
En tenant compte de cela, je me donne rendez-vous à moi-même et à vous, ma communauté, pour vérifier où nous en serons dans dix ans.
Wokisme, Satanisme et Pédosatanisme : Une Convergence d’Entités ?
« Wokisme », « pédosatanisme » (ou complotisme, sujet que j’aborderai séparément dans un prochain article) : ces termes en « -isme » enferment des idées dans des entités ou intelligences fermées, nourries par des regroupements internes mais aussi par la reconnaissance et la validation extérieure de ces mouvements. Un seul individu ne peut pas donner une ampleur significative à ces mouvements ; ils résultent d’une dynamique de masse, que ce soit par leur regroupement autour de croyances communes, leur militantisme pour défendre des idées propres, ou, de manière encore plus significative, par ceux qui les dénoncent. En les définissant, en les enfermant dans un « -isme », en les dénonçant, ou même en les citant, voire en écrivant des livres à leur sujet, on peut penser qu’on les discrédite, mais en réalité, on renforce leurs entités et leurs égrégores.
La Liberté : Une Question de Perspective
Bien que je comprenne totalement l’agacement suscité par l’effet wokiste, lorsque je me suis exprimé sur la victoire à l’Eurovision, je n’ai pas pris en compte les « -ismes » qui entourent cet événement, qu’il s’agisse de satanisme, de la promotion du wokisme, ou des narratifs anti-satanistes,anti-wokistes ou complotiste.. J’ai choisi de le regarder sous un autre angle : performance, paroles de chansons, expression artistique, et compétitivité.
La liberté n’est-elle pas justement une question de perspective ? Si l’on ne parvient pas à voir les choses au-delà des « -ismes », on n’est pas vraiment libre ; on devient esclave du narratif « -isme » à partir duquel on observe.
Le Bien et le Mal : Au-Delà des Dérives Pathologiques
Pour moi, le mal n’existe pas en tant qu’absolu ; il est profondément relatif et dépend de la perspective à partir de laquelle on observe les choses. Un événement tragique peut parfois se transformer en une source d’éveil et offrir des opportunités bénéfiques pour d’autres aspects de la vie. Je crois en la nature fondamentalement bonne, juste et belle de l’être humain, ainsi qu’en un équilibre perpétuel de la conscience globale humaine.
Même les actes perçus comme abominables peuvent être motivés par ce que l’auteur considère comme juste et bon, du point de vue où il se situe. Le pire criminel, en commettant des actes terribles, peut agir selon ses propres émotions, croyances et aspirations profondes, souvent influencées par des besoins ou des désirs inconscients collectifs.
Je suis convaincu que chacun d’entre nous répond aux situations avec les moyens qui lui sont disponibles et possibles. Bien qu’il y ait de nombreuses personnes très perturbées dans le monde, toutes ne sont pas nécessairement suivies comme des leaders. Les gens ne suivent pas quelqu’un uniquement parce qu’ils sont manipulés ; ils suivent aussi parce que cela répond à certains de leurs besoins ou fantasmes. Ainsi, les manipulateurs et les manipulés sont souvent liés de manière complexe.
Un exemple historique pertinent, bien qu’il sorte quelque peu du sujet, est la Seconde Guerre mondiale. Bien que les actes d’Hitler soient indéniablement criminels, il n’était pas seul dans ses actions. Il bénéficiait du soutien de philosophes influents et de personnes parmi les plus intelligentes de son époque, qui croyaient œuvrer pour un bien supérieur. De plus, il était soutenu par un inconscient collectif réactif aux effets secondaires d’une culture religieuse dogmatique, caractérisée par une distinction rigide entre le bien et le mal.
Le Satanisme Présente-t-il un Danger Réel ?
Tout dépend de la perspective à partir de laquelle on examine la question et de l’évolution dans les dix prochaines années. D’un point de vue légal et officiel, la philosophie sataniste, en soi, n’est pas nécessairement péjorative et ne constitue pas une menace directe de type pédosataniste, tout comme le Vatican. Si tel était le cas, elle serait interdite par la loi.
Cependant, ce qui est préoccupant, à mon sens, ce sont les dynamiques de pouvoir et de domination, ainsi que les dérives pathologiques associées à ces systèmes, notamment dans des contextes tels que l’éducation et le capitalisme en général. La fragilisation des enfants à l’école, souvent exacerbée par un narratif dominant, peut créer un terreau propice aux abus. Lorsque la souveraineté est déléguée et le pouvoir vénéré, ces dynamiques favorisent les abus de pouvoir, surtout en période de crise. L’inquiétude résiderait donc dans ces abus potentiels, qui peuvent se manifester dans divers contextes sociaux et économiques.
Que faire face aux déviations pathologiques ?
Lorsque l’on soulève le voile du Mal dans la culture judéo-chrétienne, souvent symbolisé par Satan ou Lucifer, les interdits et les limitations externes entre le bien et le mal, ainsi que les dérives qui en découlent, deviennent presque inévitables, voire attendues, si l’on considère tous les aspects mentionnés précédemment. Depuis la crise du COVID-19, de nombreux lanceurs d’alerte se sont manifestés.
Par exemple, un film récent de Pierre Barnérias expose les témoignages de huit femmes à visage découvert, dénonçant des pratiques pédo-satanistes et le trafic d’enfants.
Vous pouvez consulter un débat passionnant entre Jean-Jacques Crèvecoeur et Yves Rasir sur le pédosatanisme et le film « Les Survivantes » de Pierre Barnérias, accessible via le lien après ce paragraphe. Ce débat soulève la question de savoir si le mythe du pédosatanisme ne sert pas à maintenir les gens dans un fantasme de terreur.
https://www.kairospresse.be/dkript-hebdo-le-face-a…/…
Pour ce débat, et en ce qui concerne la question du pédosatanisme, mon point de vue personnel est nuancé. Je ne nie pas l’existence de dérives, mais je reconnais que la dynamique militante et combatante peut parfois engendrer des dilemmes complexes.
Que Peut-on Faire ?
Avant de proposer quelques suggestions personnelles, je tiens à saluer toutes les actions concrètes entreprises en lien avec pédocriminalité et le pédosatanisme. Que ce soit à travers des films, de l’aide aux victimes ou un soutien juridique, chaque effort pour changer les choses est précieux et mérite d’être soutenu.
Voici mes suggestions possibles :
- Réconciliation avec le Système Politique : La conscience n’appartient pas uniquement à une minorité ; elle est universelle et évolue également chez les politiciens. Nous ne pouvons pas militer en permanence ; il est essentiel de construire et de faire confiance au-delà des élus politiques, en les incluant dans cette confiance.
- Dire Non à la Sexualisation Précoce des Enfants : Si vous considérez que la sexualisation précoce des enfants est une forme de fragilisation, exprimez votre opposition et soutenez des approches qui préservent leur intégrité et leur bien-être.
- Travail Interne et Personnel : Les plus grandes actions se déroulent avant tout au niveau personnel, dans nos relations avec nous-mêmes, nos familles et nos proches. Comme le dit Jean-Philippe Brébion, « il n’existe qu’un seul univers : nous-mêmes », et la pensée d’Adler, qui affirme que tous les problèmes sociétaux sont des problèmes interpersonnels. Notre microcosme impacte directement le macrocosme.
- Pour Dissoudre un Isme, Ne le Citez Pas : Pour aborder tout mouvement ou idéologie spécifique (wokisme, satanisme, complotisme), il est préférable d’adopter un regard spécifique à la situation qui se présente, exempt de toute étiquette et définition spécifique. Adoptez une approche neutre pour chaque situation, sans valider ni entretenir les entités associées et les égrégore à ces mouvements.
- Éviter de Militer mais Juste se Positionner : Il est parfois plus efficace de simplement se positionner clairement sur les questions qui nous tiennent à cœur. Cela permet de faire entendre sa voix sans se laisser entraîner dans des dynamiques combatives et militantes innéficaces.
En Conclusion et Positionnement Personnel :
L’extérieur résonne avec l’intérieur. La conscience n’appartient pas uniquement à une minorité ou à ceux qui méditent ; elle est au cœur de chaque être humain, y compris parmi les politiciens et les puissances financières de ce monde. Personne n’a un contrôle total sur rien ; ce sont des fantasmes populaires. C’est plutôt l’inconscient collectif qui révèle ses lacunes. Personnellement, je crois fermement en la puissance d’un regard neutre et en l‘ignorance stratégique. Cette forme d’ignorance n’est pas un rejet de la connaissance, qui demeure essentielle, mais un choix conscient de ne pas valider, enfermer ou alimenter les entités associées à certains mouvements. En fin de compte, cela nous permet de préserver notre intégrité tout en naviguant dans un monde complexe, en nous concentrant sur ce qui enrichit positivement notre propre microcosme et, par extension, le macrocosme.
Genève le 29 août 2024
Aurika Ursu
Le leadership au service de la conscience