Il est possible que ce soit la fin du projet UNI à Genève

Chères amies, chers amis,

Il est possible que ce soit la fin du projet UNI À GENÈVE.

Il est probable que, par la suite, le Réseau Cœur Vibrant se déplace sur une autre plateforme AU et continue de manière plus naturelle et intime avec ceux qui me connaissent et entrent naturellement dans mon cercle de connaissances. De temps en temps, il y aura peut-être de grandes rencontres plus officielles.

J’ai encore deux contrats à remplir en octobre et novembre. Ce temps me sera aussi nécessaire pour rebondir et revenir pleinement à ma passion pour la méditation. Je souhaite ainsi retrouver ma véritable raison d’être, qui combine l’ensemble de mes casquettes au sein de l’organisme mère de mes activités : Awareness University – Recherche et Formations pour le Développement de la Conscience et de la Connaissance.

J’ai drastiquement réduit cette combinaison d’activités car, pendant longtemps, j’ai été habitée par un tremblement intérieur, conséquence de traumatismes importants que j’ai vécus avec ceux que je considérais comme maîtres spirituels, mentors, thérapeutes, et même des personnes de confiance proches. Malgré mon expertise en résilience, ces expériences douloureuses persistaient sous forme d’un tremblement…, ce qui a généré un épuisement chronique, un sentiment d’illégitimité et un cercle vicieux de fatigue chronique accompagné de céphalées de tension au niveau de la tête, du cou et du visage. C’est pourquoi je partage rarement des photos de moi, et quand je le fais, il m’arrive d’avoir l’air plus crispée que d’autres fois. Ce tremblement s’était estompé un temps, mais il a récemment réapparu.

Il nous arrive de regretter certaines actions que nous avons entreprises. Je me rends compte que je regrette parfois mon impulsivité et le fait de poster plusieurs posts prématurément en toute transparence. Pourtant, tant que c’est authentique et que l’intention est juste, il ne faut pas regretter, même si cela peut marquer la fin d’une histoire. C’est parfois le prix à payer pour être soi-même.

J’ai apprécié l’expérience que nous avons vécue avec le mouvement de résistance. Si vous avez lu mes prises de position, vous savez que militer contre quelqu’un (le système) n’a jamais été mon intention, même si, au moment du COVID, les voies de la conscience et de la résistance se sont croisées.

Je crois en la vibration créatrice de l’humain, qui se manifeste à travers notre focalisation sur ce que nous voulons : le possible, le beau, le bon et le juste.

Je constate des changements significatifs dans notre système politique. Le retour à la nature, au local, et aux producteurs locaux se développe à une vitesse importante. L’intelligence du vivant ne nous appartient pas ; elle est en chacun de nous, même chez les gouvernants. Quant aux milliardaires totalitaristes ou aux satanistes, aux capitalistes qui prétendent gouverner le monde, je doute qu’ils maîtrisent vraiment ce qu’ils font ; c’est leur accorder trop d’importance que de le croire. Ils ne m’effraient pas ; l’ignorance est mon arme la plus puissante.

À part les déconnexions pathologiques extrêmes de l’humain, je ne crois pas aux forces du mal. Pour moi, le mal n’existe pas. Tout dépend de la perspective adoptée. Le lion mange des moutons. Le lion est probablement perçu comme le mal par le mouton, mais le lion, même s’il mange des moutons, n’est pas l’incarnation du mal. Que le lion mange des moutons, surtout les plus fragiles, est un phénomène naturel de la vie.

Même si des forces du mal peuvent accéder au pouvoir ou influencer de manière importante pendant un certain temps, cette période est toujours limitée, permettant ainsi des rebondissements, des compréhensions et des transformations importantes par la suite.

Le site d’UNI à Genève restera en ligne, même si son activité pourrait être réduite. Je ne sais pas vraiment comment il évoluera, mais il restera accessible. Une fois que j’aurai terminé les deux contrats prévus pour octobre et novembre 2024, et une fois que j’aurai trouvé davantage de paix intérieure, je pense revenir à ce qui constitue ma véritable raison d’être, avec des projets plus diversifiés : continuation des conférences, thérapies de groupe, formations, coaching, méditations, ateliers, danse libre… Si vous n’êtes pas intéressé(e) par ce type de rencontres avec moi, je ne le prendrai pas mal si vous décidez de me quitter sur les réseaux sociaux, comme Facebook, ou sur d’autres plateformes. Nous ne sommes pas séparés, mais chacun doit placer son attention sur ses intérêts et valeurs du moment.

Merci infiniment pour ce voyage ensemble ; il a été d’une extrême richesse. Merci du fond du cœur pour votre confiance. Le meilleur reste à venir !

Genève, le 12 août 2024

Aurika Ursu
Le leadership au service de la conscience